FR:Key:sinkhole

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Public-images-osm logo.svg sinkhole
Jakovica, Logatec - požiralnik Pod stenami na Planinskem polju.jpg
Description
Précision du type de gouffre Modifier ou traduire cette description.
Groupe: naturel
Utilisé pour ces éléments
peut être utilisé sur des nœudsne devrait pas être utilisé sur des cheminspeut être utilisé sur des zonesne devrait pas être utilisé sur des relations
Nécessite
Combinaisons utiles
Statut : ApprouvéPage for proposal

Cette clé est utilisée pour préciser le type de gouffre modélisé par natural=sinkhole, et doit donc être utilisée avec ce dernier, sauf exception précisée ci-dessous. Lorsque natural=sinkhole manque et que l’élément correspond à une des exception décrites ci-après, le moteur de rendu devrait afficher l’élément comme natural=sinkhole.

Valeurs possibles

Valeur Applicable à Illustration Description Commentaires
sinkhole=estavelle nœud Creux Genat, 2.4.2005 und 17.4.2006.jpg Un gouffre relié à un cours ou à un étendue d’eau, intermittent ou permanent, et en en avalant ou y régurgitant de l’eau selon la différence des niveaux entre le cours ou l’étendue d’eau d’une part, et la nappe d’eau du karst d’autre part. c’est un des types de gouffre qu’un poljé peut contenir. Lorsqu'une estavelle n’est pas dans le lit d’un ruisseau, mais y est reliée par un bras, ce bras, puisque l’eau peut y couler dans n’importe quel sens selon que l’inversac – autre nom d’une estavelle –, agit en perte ou en résurgence, devrait être taggué avec flow_direction=both, pour refléter les variations inhabituelles de son cours. Puisqu’un tel bras est souvent intermittent, utilisez intermittent=yes les cas échéant.
sinkhole=bluehole nœud zone Great Blue Hole.jpg Un gouffre sous-marin vertical, couramment utilisé pour la plongée sous-marine, et nommé ainsi du fait de leur couleur habituellement bleu profond. Cette valeur, lorsqu’elle est utilisée sur une zone, ne nécessite pas que la zone soit membre inner d’un multipolygone, ou isolé de quelque façon que ce soit des eaux environnantes puisque, par essence, elle en fait partie.
sinkhole=doline nœud zone Causse de Sauveterre doline.jpg Un gouffre comblé, parfois seulement partiellement, par des débris ou de l’argile et qui, lorsque le comblement est total, ressemble souvent à un vieux cratère au fond plat et fertile. Lorsqu’elle est totalement bouchée, une doline contient souvent un étang empli d’eau de pluie piégée dans la dépression, puisque le fond en est bouché ; au contraire, lorsque son comblement n’est que partiel, le gouffre peut toujours émerger en surface. Une doline peut se former autour d’une estavelle, d’une perte ou d’un trou bleu ; c’est un des types de gouffre qu’un poljé peut contenir.
  • Lorsque la doline héberge une étendue d’eau, ce qui est fréquent, marquez-la avec natural=water+water=*+sinkhole=doline, pour modéliser le fait que la doline est une caractéristique de l’étendue d’eau.
  • Lorsque la doline est également une estavelle ou une perte, marquez l’orifice comme un gouffre à l’aide de sinkhole=*, puisqu’ainsi, l’effet de la doline sur son environnement est mieux modélisé qu’en la signalant seulement comme doline. Ensuite, utilisez natural=cliff ou d’autres clés pour modéliser les autres composantes de la doline.
sinkhole=ponor nœud Jakovica, Logatec - požiralnik Pod stenami na Planinskem polju.jpg Un gouffre drainant, en permanence ou par intermittence, l’eau d’un cours d’eau ou d’une étendue d’eau ; il peut être associé à un poljé comme issue des eaux qui s’y trouvent, et à des cours d’eau, provoquant leur disparition totale et permanente, ou au contraire partielle ou temporaire. C’est un des types de gouffre qu’un poljé peut contenir. Les pertes n’ont pas toujours d’entrée clairement définie, et ne sont souvent qu’une zone perméable de quelques mètres carrés, dotée éventuellement de dizaines d’orifices, et dont la présence n’est signalée que par des bruits de succion ou l’orientation des plantes aquatiques, modifiée par les flux d’eau aspirés. Une telle zone étant néanmoins une perte, elle devrait être modélisée comme un unique orifice.
sinkhole=pit nœud zone Golondrinas Entrance Rappelling.png Un gouffre sans aucune des caractéristiques précédentes ; un simple trou, s’ouvrant dans le sol, et pouvant présenter une étendue d’eau à une profondeur arbitraire. Ceci inclut les cénotes, dont l’étendue de la surface de l’eau est souvent plus grande que celle de l’orifice au niveau du sol. À utiliser lorsque l’orifice vertical est l’unique caractéristique, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de mouvements d’eau ni de comblement, même partiel par des débris. Si le gouffre est également l’entrée d’une grotte, marquez-le avec natural=cave_entrance au lieu de natural=sinkhole, afin de refléter que l’entrée de la grotte est un gouffre, mais marquez-le également avec sinkhole=pit pour refléter sa double nature. Si le gouffre est un cénote, modélisez la nappe d’eau souterraine telle quelle avec natural=water+layer=-1+autres clés nécessaires.

Exemple

Le trou du Dragon serait modélisé par une zone tagguée comme suit:

natural=sinkhole
sinkhole=bluehole
name=Dragon Hole
name:fr=Trou du Dragon
name:cn=三沙永乐龙洞

Relations

relation:site

Lorsque plusieurs gouffres sont connus pour être reliés, c’est-à-dire qu’ils appartiennent au même système karstique ou qu’il s’agit d’effondrements miniers causés par une mine connue, ces éléments devraient être regroupés dans une relation:site. Par exemple, les pertes et résurgences sont connus pour former parfois des fontaines karstiques, un enchaînement d’une résurgence, dont l’émissaire est absorbé, quelques mètres après son émergence, par une perte. De telles formations, comme les fontaines karstiques de Trampot, sont des sites connus comme tels, d’où l’usage de relation:site.

Une telle relation est également utile pour lier entre eux différents éléments d’un même système karstique : même séparés par plusieurs kilomètres, de tels éléments appartiennent au même ensemble, ce à quoi sert une relation:site ; dans ce cas, utilisez name=* sur la relation site pour donner le nom du karst, s’il est nommé. Une fois créées, ces relations entre éléments du karst permettent d’expliquer, par exemple, pourquoi la crue d’un cours d’eau perdu est suivi de l’activation d’une résurgence intermittente.

Il se peut que, le long du cours souterrain d’une rivière ou d’un ruisseau – ce qui n’est qu’une façon commode et simpliste de représenter le fonctionnement d’un tel système au quidam –, des ouvertures existent, qui permettent d’observer le karst, pour en surveiller le niveau d’eau ou pour permettre aux spéléologues de l’explorer ; de tells ouvertures devraient être modélisées selon leur nature, et être incluses dans la relation:site du karst pour représenter la connexion entre eux.

Notez que, puisque l’effet, sur le karst, des différents éléments de la relation:site représentant ledit karst, découlent directement de la nature de ces éléments, il n’est pas utile de donner un rôle aux éléments de la relation ; par exemple, un nœud natural=sinkhole+sinkhole=estavelle sera, par sa nature, à la fois émissaire et point d’entrée du karst défini par la relation:site à laquelle il appartient, donc lui donner un rôle décrivant cet effet serait inutile.

relation:waterway

Lorsque le cours d’eau relié à une estavelle n’est qu’une connexion entre cette estavelle et un cours d’eau principal avoisinant, le premier cours d’eau devrait être inclus dans la relation:waterway décrivant le principal, avec le rôle side_stream ; le cas échéant, l’estavelle elle-même devrait être incluse dans la relation:site décrivant le karst sous-jacent.

Les remarques suivantes sont contestables, voir la page de discussion.

Notez que vous ne devriez pas essayer de représenter les flux sous-terrains entre pertes et résurgences car :

  • si le but est de décrire le lien entre eux, cet aspect est pris en charge par relation:site, donc la modélisation des flux serait essentiellement un doublon ;
  • ces flux ne peuvent pratiquement pas être cartographiés avec précision, étant sous-terrains, sans accès pour spéléologues sur des kilomètres, et étant généralement sans tunnel réel, suivant plutôt une couche de roche perméable, ce qui n’en fait pas un flux linéaire unique à cartographier ;
  • leur trajet dans le karst est, par essence, complexe, impermanent, et probablement pas assez stable pour justifier leur ajout à OSM.

Notes sur les clés

Pas de chemin

Cette clé ne devrait pas être appliquée sur des chemins ; si les limites du gouffre ne sont pas claires, modélisez d’une part le gouffre lui-même comme un nœud, et d’autre part ses limites claires en elles-mêmes, par exemple avec natural=cliff.

Gare à la causalité !

Une doline peut contenir n’importe quel autre élément karstique, comme une perte ou un gouffre proprement dit, puisqu’une doline se forme fréquemment autour de tels éléments ; si la doline est assez étendue pour être considérée comme un élément à part entière, modélisez celui qu’elle contient comme le gouffre, et également comme le dernier ou premier nœud du cours d’eau lié, le cas échéant, pour que le lien entre le cours d’eau et le karst apparaisse dans la base de données d’OSM. Ensuite, modélisez l’environnement de ce point en lui-même, par exemple avec natural=cliff.

Étendues d’eau

Lorsqu’un élément karstique est situé dans une étendue d’eau, placez-le à son emplacement précis, si possible, marqué avec natural=sinkhole+sinkhole=* ; si l’étendue d’eau elle-même est l’élément karstique, alors marquez-la également avec sinkhole=* afin de modéliser le fait qu’elle est une étendue d’eau, l’aspect karstique n’étant qu’une caractéristique de cette nature. Quoi qu’il en soit, l’élément karstique lui-même ou l’étendue d’eau le contenant devrait être reliés convenablement avec les cours d’eau liés.

Influence de l’homme

Réaménagement

Lorsque l’élément karstique a été réaménagé, par exemple avec une grille empêchant les accès non autorisés, ou une buse empêchant l’obstruction d’une perte par des débris, la clé refitted=yes devrait être utilisée pour refléter ce réaménagement.

Karst anthropogénique

Les effets de l’activité humaine sur l’environnement incluent la formation de gouffres, par exemple un effondrement minier, ou la rupture d’égouts dont le flux emporte le sous-sol jusqu’à la formation d’un cratère. Ces effets peuvent être spectaculaires, comme le siphonnage du lac Peigneur ou les effondrements de Guatemala City en 2007 et 2010 qui sont des exemples de ruptures de canalisation souterraines permettant la formation de gouffres. Pour ces éléments karstiques, utilisez anthropogenic=yes ; si leur origine est connue et présente dans OSM, reliez cause et conséquence avec une relation:site.

Liens avec landuse=*

Typiquement, puisqu’un gouffre ne représente pas une utilisation du sol ou une zone naturelle comme natural=wood ou natural=scree, lorsqu’il est représenté par une zone, cette dernière devrait être un membre inner de la relation:multipolygon décrivant la zone environnante. Cela permettra également de faciliter le rendu de cette disposition.

Voir également