FR:Madagascar tagging guidelines

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< FR:WikiProject Madagascar

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Cette page apporte quelques précisions sur l'identification particulière d'objets sur Madagascar, lorsque cela n'est pas contradictoire avec les règles plus générales, africaines ou occidentales :

  • Pour l'identification des routes dans les pays africains, les règles retenues par la communauté "Humanitarian OSM Team" (HOT) sont données sur la page FR:Highway Tag Africa.
  • Pour l'identification courante sans distinction avec la réalité occidentale, on pourra se référer à la page générale « éléments cartographiques (Map Features) ».

Localisation

Villes et villages

Les noms des lieux-dits doivent être indiqués dans la langue locale, c'est-à-dire le malgache. Ceci n'empêche pas d'indiquer par ailleurs les noms utilisés dans d'autres langues. Exemple :

name=Antananarivo
name:mg=Antananarivo
name:fr=Tananarive

ou encore :

name=Boriziny
name:mg=Boriziny
name:fr=Port-Bergé

Note : même si le nom par défaut est indiqué dans l’attribut sans suffixe de langue, il est conseillé, en cas de mention de plusieurs langues, de répéter ce nom par défaut en indiquant (comme dans l'exemple ci-dessus) explicitement que c'est la version malgache. Cela permet aussi dans le cas d’utilisation d'une autre langue que le malgache ou le français (indiqués ci-dessus), mais absente de la liste des langues de sélectionner correctement un nom provenant de la langue de repli la plus appropriée: par exemple pour un utilisateur anglophone ayant le français en seconde langue, le nom malgache par défaut est-il aussi approprié ? Et si les noms indiqués sont seulement en malgache par défaut et en anglais explicitement, l'utilisateur francophone préfère-t-il le nom malgache par défaut ou le nom anglophone explicitement mentionné ? Cette considération est encore plus importante si les données contiennent des noms spécialisés pour des dialectes malgaches (par l'utilisation de codes suffixés par une variante de langue, conformes à BCP 47).

Une même ville peut avoir plusieurs orthographes, en particulier en fonction des dialectes :

  • Tôlanaro
  • Tolanaro
  • Tolagnaro
  • Taolagnaro
  • Taolanaro
  • Tôlagnaro
  • Tôlan¨aro

En cas de doute, il faut se référer à ce qui est écrit sur le terrain, normalement Taolanaro. Pour les autres orthographes qui pourraient être en usage moins localement ou pour des dialectes plus minoritaires vous pouvez utiliser :

name=Taolanaro
name:mg=Taolanaro
alt_name:mg=Tôlanaro;Tolanaro;Tolagnaro;Taolagnaro;Tôlagnaro;Tôlan¨aro

Notez qu'il est possible de mentionner une liste de noms (séparés par point-virgules) dans l’attribut "alt_name" ou "alt_name:mg", mais pas dans les attributs "name" ou "name:code-langue" où seul un unique nom est admis pour chacun (en effet les "name" seront affichés sur une carte et un moteur de rendu ne peut pas choisir entre les noms, en dehors du critère de langue, les autres noms pourront être affichés dans des panneaux d'information complémentaires et seront trouvés dans les moteurs de recherche). Cela est utile particulièrement quand il n'est pas possible de coder les différents dialectes et usages locaux (on en choisit un, le plus local et le plus courant pour la langue codée, les autres sont fournis en "alt_name" ou "alt_name:code-langue").

Quartiers

En fait, les malgaches emploient peu les noms de rue. C'est plus un reste d'époque coloniale qu'autre chose. Ils se repèrent par rapport aux quartiers. Les noms de quartiers sont un élément important de la géographie de la ville. On les indique avec place=suburb et name=*. C'est le nom qu'on indique au chauffeur de taxi.

Adresses

Lot madagascar.jpg

Découlant de la faible utilisation des noms de rue, les adresses utilisent un système différent. Il s'agit du système de lot d'origine nord-coréenne. C'est un système pyramidal. La dénomination du lot est constitué d'une suite de chiffres et de lettres. De gauche à droite, on va du plus général au plus local. Dans la pratique, c'est assez complexe et fluctuant. Il est probable mais non certain qu'il y ait unicité d'un lot au sein d'une commune. Au minimum, il y a une lettre suivie d'un nombre en chiffres arabes (ex.: B153). Il peut y avoir plus de lettres avant ou après le nombre (ex.: B51A ou PS12). Un bis/ter peut être ajouté à la fin (ex.: PS12bis). Dans les grandes villes comme Antananarivo, le numéro de lot commence par un nombre en chiffres romains (ex.: IVC65). Le nombre de niveaux peut varier au sein d'une même commune. Il y a au moins deux niveaux. Un lot correspond à une maison ou un immeuble. Ensuite, on doit théoriquement trouver les lots voisins de proche en proche. Si on tombe sur le lot IBL13, alors le IBK1 est probablement dans un des pâtés de maisons voisin. Il se peut que les numéros de lot affichés sur les maisons soient incomplets, à savoir qu'il n'y a que la fin.

Il est proposé de coder les lots au moyen du tag addr:lot=* appliqué sur la maison ou l'immeuble avec :

  • une seule chaîne de caractères sans espace ni tiret;
  • toutes les lettres en majuscule et l'éventuel chiffre romain aussi à partir de lettres en majuscule;
  • les bis/ter accolés à la fin en minuscule.

S'agissant de l'exemple sur la photo, cela donne addr:lot=IA59. Pour les lots incomplets, il faudra retrouver le début du lot avant de le saisir dans OSM.

En complément, on n'hésitera pas à utiliser les codage classiques d'adresse : addr:suburb=* pour le quartier, addr:city=* pour la commune, voir en adaptation locale addr:fokontany=*.

Les numéros de rue restent utilisés pour les enseignes touristiques à coder avec addr:street=* et addr:housenumber=*.

Tout organisme (entreprise, hôtel, restaurant...) un tant soit peu important dispose d’une boîte postale (B.P.) addr:pobox=*. Attention, ce n'est dans ce cas pas son adresse physique sur le terrain (pour s'y rendre par exemple) mais son adresse de contact : l’attribut contact:pobox=* pourrait être mieux approprié, conjointement avec les autres attributs "contact:*" mentionnant pas nécessairement l’adresse de l'organisme lui-même, mais celle de son centre de distribution postale, qui peut en être très éloigné). Consultez la page Key:contact pour les autres informations de contact possibles (téléphone, courriel, site internet, etc.).

Rues

Pour les noms de rue, ça se complique car la recommandation d'OSM est de se référer à ce qui effectivement marqué sur le terrain. Or souvent les plaques de rue sont en français. Face à ce dilemme, la proposition est de mettre dans name=* le nom lu sur le terrain et de rajouter la traduction dans l'autre langue. Exemples :

  • la plaque indique : Araben'ny Fahaleovantena
    name=Araben'ny Fahaleovantena
    name:fr=Avenue de l'Indépendance
  • la plaque indique : rue Besson
    name=Rue Besson
    name:mg=Làlana Besson

Il se peut que, dans certains cas, une rue ait une appellation locale utilisée par tout le monde et qui ne corresponde pas au nom officiel. C'est le cas de la route circulaire à Antananarivo. Sur le terrain, chaque section a un nom de rue officiel, méconnu dans l'usage courant qui ne distingue pas les sections. Le même cas pourrait exister avec des routes dont le nom officiel a changé localement sans que l'ensemble de l'ancien tracé ait été renommé lui aussi: l'ancien nom conserve un usage local courant même sur la nouvelle section). On utilise alors le tag loc_name=* :

name=Rue Rainimanga Rahanamy
loc_name=Route Circulaire

Si une rue a changé de nom mais que les plaques de l'ancien nom demeure, on peut l'indiquer avec le tag old_name=* (et éventuellement aussi old_ref=* si le numéro de référence a également changé) :

name=Avenue de l'Indépendance
old_name=Avenue de la Libération

Abréviations

Il existe une série d'abréviations couramment utilisées pour les noms de lieux-dits sur les cartes et les panneaux routiers :

  • Adi : Ambodi : Au pied de …
  • Aha : Andoha : En haut de …
  • Ahi : Ambohi : Au village de …
  • Ano : Andrano : À l'eau de …
  • Ato : Ambato : Au(x) rocher(s) de …
  • Atr' : Ambohitr' : Sur la colline , au village de … (les villages étant souvent sur des collines)
  • Any : Ambinany : À la lagune, au confluent, au delta de …
  • Asi : Ampasi : Au sable de …
  • Ani : Ambony : Sur, en haut, d'en haut, supérieur à … [1]

Exemple : Ahimarina : Ambohimarina (signifiant: Au village plat)

Il est conseillé de saisir les noms complets dans OSM. cf. infra.

« Les abréviations ne sont pas saisies dans OSM. On estime que c'est au logiciel de rendu d'utiliser les abréviations s'il le juge nécessaire (pour faire tenir le nom d'une rue sur la carte). » --Marcussacapuces91 21:27, 20 February 2009 (UTC)
« Exact. C'est aux logiciels de s'adapter aux abréviations (pour la recherche de nom ou pour le rendu). Il faudrait mettre la liste ci-dessus dans une nouvelle section "Malgache" de la page wiki Name finder:Abbreviations. » --Pieren 13:30, 2 December 2009 (UTC)


Acronymes

FJKM Ambavahadimitafo.jpg

Les malgaches sont friands d'acronymes. Ils sont souvent utilisés accolés au nom du quartier pour définir le nom de l'établissement. C'est non seulement une utilisation à l'oral mais c'est aussi ce qu'on retrouve peint sur la façade du bâtiment correspondant. Comme il n'y a généralement pas de dénomination alternative, il est proposé d'utiliser ce type de dénomination. Dans l'image ci-contre, ça donnerait name=FJKM Ambavahadimitafo où Ambavahadimitafo est le nom du quartier.

Les acronymes les plus courants sont :

Acronyme Nom complet Exemple Remarques
E.P.P. École Primaire Publique EPP Analakely
C.E.G. Collège d'Enseignement Général CEG Antanimena
C.S.B. Centre de Santé de Base CSB I Mahambo On inclura le niveau du CSB (1 ou 2) en chiffres romains (I ou II) dans le nom
F.J.K.M. Fiangonan'i Jesosy Kristy eto Madagasikara (Église de Jésus Christ à Madagascar) FJKM Ambavahadimitafo
E.K.A.R. Eglizy KAtôlika Rômana (Église Catholique Apostolique Romaine) EKAR Fenoarivo Attention, l’emploi de l’acronyme EKAR est moins systématique que FJKM. On ne l’inclura dans le nom que quand il est réellement utilisé sur le terrain.
F.L.M. Fiangonana Loterana Malagasy (Église Luthérienne Malgache) FLM Ambatovinaky

Divisions administratives de Madagascar

D'après la Constitution de 2010, « Les collectivités territoriales décentralisées de la République sont les communes, les régions et les provinces »[2].

Depuis le 1er avril 2015, le décret n°2015 – 592 (consultable ici) redéfinit les circonscriptions administratives autour du concept de Communes urbaines ou Communes rurales. Il abroge toutes dispositions antérieures contraires.


Ainsi les divisions administratives sont :

  • Provinces (6) ;
  • Préfectures (ou régions) (22) ;
  • Districts (117) ;
  • Communes (1693), réparties en catégories :
- urbaine hors-cat (1), urbaine 1ere cat (8), urbaine 2eme cat (67), rurale 1ere cat (99), rurale 2eme cat (1518) ;
  • Fokontany (sections/secteurs communaux ou villages) (18251)


Depuis 2018, la loi n° 2018-011 redéfinit les nouvelles communes et les Fokontany correspondants. Le rapport RGPH-3 de l'INSTAT (Institut National des Statistiques), fait état de 119 Districts et 1695 Communes à Madagascar. Le décret d'application de cette nouvelle loi est attendu.

Attribut admin_level

L’attribut admin_level=* est utilisé pour définir les limites des différentes entités administratives. Proposition pour Madagascar :

admin_level entité
2 limites du pays
3 limites des provinces
4 limites des préfectures (régions)
6 limites des districts
8 limites des kaominina (communes)
9 limites des arrondissements municipaux (firaisana)
10 limites des fokontany (sections/secteurs communaux ou villages)

Voir aussi boundary=administrative.

Niveaux administratifs principaux

Les provinces présentent les subdivisions administratives suivantes au 1er avril 2015 (en vert les éléments à jour) :

Communes

En-dessous des districts, il y a les communes (Kaominina). Il y a deux catégories de communes :

  • les Communes Urbaines au nombre de 76 (selon décret 2015)
  • les Communes Rurales au nombre de 1617 (selon décret 2015)

Liste des villes (d'après wikipedia:List of cities in Madagascar) : Ambalavao, Ambanja, Ambatolampy, Ambatondrazaka, Ambenja, Ambilobe, Ambohimahamasina, Ambohimahasoa, Ambositra, Ambovombe, Amparafaravola, Amparihy-Bejofo, Ampitsikinana, Ampombiantambo, Andapa, Antalaha, Antananarivo, Antanifotsy, Antsirabe, Antsiranana, Antsohihy, Arivonimamo, Befandriana Nord, Betroka, Farafangana, Fenoarivo Afovoany, Fenerive Est, Fianarantsoa, Ihosy, Maevatanana, Mahabo, Mahajanga, Maintirano, Mampikony, Manakara, Mananjary, Mandritsara, Maroantsetra, Marovoay, Miarinarivo, Moramanga, Morombe, Morondava, Nosy-Be, Port-Bergé, Sainte-Marie, Sambava, Taolagnaro, Toamasina, Toliara, Tsiroanomandidy, Vangaindrano, Vatomandry, Vohémar.

Les villes qui semblent les plus importantes sont indiquées en gras. Il est proposé d'utiliser place=city pour ces villes importantes et place=town pour les autres villes de la liste. Enfin, toutes les bourgades non présentes dans la liste ci-dessus seraient alors dans place=village. Nosy-Be et Sainte-Marie ne sont pas à proprement parler des villes.

Le recensement de 2001 ([1]) fourni une liste des communes telles qu'identifiées avant le décret de 2015, avec beaucoup de fautes de frappe. Se méfier aussi des informations sur les communes malgaches qu'on trouve dans Wikipédia : il y a des erreurs particulièrement sur les districts de rattachement avec les homonymes.

Il existe beaucoup d'homonymes dans les noms de lieux à Madagascar. Pour éviter les doublons au niveau des communes, des suffixes sont accolés aux communes homonymes. Les plus courants sont, avec leurs abréviations :

  • Avaratra (Nord) : Ava.
  • Atsinanana (Est) : Atn.
  • Atsimo (Sud) : Atm.
  • Andrefana (Ouest) : And.
  • Afovoany (Centre) :

Sinon, on peut aussi trouver le nom de la région en suffixe.

Exemple pour Fenoarivo :

  • Fenoarivo Atsinanana (Fénérive-Est en français)
  • Fenoarivo Ambalavao
  • Fenoarivo Afovoany dit aussi Fenoarivo Be ou Fenoarivobe

...

Fokontany

Le Fokontany (de foko = « tribu », « groupe », et de tany = « terre ») est le dernier niveau administratif officiel (abréviation FKT), depuis 1976). À la ville, ça peut être assimilé à un quartier. À la campagne, ça peut être un village ou une partie de village si le village est important. Il y en a 18251. Il y a en moyenne 10 fokontanys par commune. Le décret n°2015–592, répertorie les fokontanys par communes, mais les résultats législatifs permette aussi de retrouver ces toponymes (via les bureaux de votes).

Il peut y avoir confusion avec les Fokolonolas (de foko, « clan »ou ethnie et olona « personne », « être humain ») (abréviation FKL), qui sont une subdivision des fokontanys plus informel, mais plus traditionnelle (remonte au royaume de Merina). Il y a en moyenne 30 par commune. Leurs reconnaissances administratives dépend des autorités communales [3]

Réseau routier

voir FR:WikiProject Madagascar/Avancement

Hiérarchisation

Le tableau suivant est extrait du rapport d'activité 2007 du Ministère des Travaux Publics et de la Météorologie [2].

Rappel de la consistance et des caractéristiques du réseau routier

Classement Routes (charte) Linéaire (km) Structure chaussées Linéaire (km) Fonction (destination) Linéaire (km)
Nationales 12 000 Revêtues 5 700 Routes Nationales (1) 11 000
Non revêtues 6 300
Régionales (ex provinciales) 18 000 Revêtues 366 Routes et pistes rurales (2) 27 000
Non revêtues 17 364
Communales (et non classées) 8 000 Revêtues 0
Non revêtues 8 000
Total 38 000 Total 38 000 Total 38 000

(1) Dont 2 590 Km de réseau dit ‘structurant’ (RN 2, 4, 6, 7)
(2) Inclut une partie des RN (temporaires)

Le Décret N° 99-776, Portant refonte du classement des Routes Nationales donne la liste des Routes Nationales[3].

Le Décret n° 99-777 portant classement des Routes Provinciales donne la liste des Routes Provinciales[4]. Néanmoins, cette seconde liste comporte des doublons avec la première.

Ensuite, on trouve plusieurs sigles :

  • RNP : Routes Nationales Primaire. C'est le réseau dit 'structurant'. Numérotées sur les cartes et sur le terrain à l'aide des bornes kilométriques. Normalement, entièrement goudronné sauf évènements ponctuels et la section Mampikony-Boriziny de la N 6 en attente de revêtement (fin 2008).
  • RNS : Routes Nationales Secondaires. Les Routes Nationales non RNP à numérotation apparente. Un tiers de goudronné.
  • RNT : Routes Nationales Tertiaires/Temporaires. Les anciennes RIP quand elles relient plusieurs régions? Non goudronnées sauf exception. Certaines Routes Nationales à caractère saisonnier semblent avoir rejoint cette catégorie (N 8 et N 9 par exemple).
  • RIP : Routes d'Intérêt Provincial. Obsolète(?) suite à la refonte de 1999. Semblent avoir été transformées en RNT et RIL?
  • RIL : Routes d'Intérêt Local? Les anciennes RIP quand elles restent à l'intérieur d'une région? Non goudronnées sauf exception.
  • RIC : Route d’Intérêt Communal
  • RR/PR : Routes Rurales/Piste Rurales. Semble être une dénomination générique incluant les RNT, RIL et RIC.
  • RNC : Routes Non Classées.
  • CIP : Chemin d'Intérêt Provincial : même qualification que la RIP mais pas praticable pour les voitures, ne se fait qu'à pied pour rejoindre deux localités. Sans doute Obsolète. Remplaçant inconnu à ce jour.

On peut quand même indiquer l'ancienne classification d'une route à l'aide du tag old_ref. Par exemple la piste de Katsepy (en face de Mahajanga) à Maintirano est classée en RNT 19. Elle était autrefois en RIP 112.
ref=N 19
old_ref=RIP 112

Les Routes Nationales au départ d'Antananarivo ont leur point zéro devant la gare de Soarano (sauf la N 2b) :

PK0 Madagascar.jpg

Les recommandations d'OpenStreetMap sont que chaque niveau de route forme un réseau maillé s'appuyant sur le niveau supérieur. Par exemple, les routes secondaires devraient former un maillage s'appuyant sur le réseau primaire. Malheureusement, à Madagascar, le réseau routier n'est pas maillé en dehors des villes. Aussi il est proposé de classer les routes extra-urbaines en s'appuyant sur la classification gouvernementale :

  • routes primaires : le réseau 'structurant' qui comprend les quatre RNP : highway=primary
  • routes secondaires : les Routes Nationales Secondaires (RNS): highway=secondary
  • routes tertiaires : les Routes Nationales Tertiaires/Temporaires (RNT): highway=tertiary. Les Routes Provinciales (cf. Décret n°99-777[5]) semblent aussi devoir rentrer dans cette catégorie. Les Route d'Intérêt Local, surtout quand elles desservent ou relient des chef-lieux de communes pourraient aussi être classées en tertiary.
  • routes à usage local et qui ne servent pas au transit : highway=unclassified

On pourra s'appuyer sur les tableaux d'avancement de la cartographie pour déterminer l'appartenance d'une route à un réseau particulier.

En ville, on peut aussi utiliser :

  • routes résidentielles : les rues qui déservent les zones résidentiels : highway=residential
  • routes de service : les routes qui déservent les entreprises, les entrepôts... highway=service

Pour une bonne hiérarchisation en ville, les routes doivent conserver la classification qu'elles ont hors agglomération et les routes de type unclassified, residential et service doivent représenter 50 à 75% des routes de la ville.

Dénomination des routes

La première méthode de dénomination des routes est l'utilisation du tag ref.

Pour les routes qui comportent des indications sur le terrain, il faut respecter ces indications. C'est surtout le cas des RNP et RNS avec les marquages sur les bornes kilométriques et les panneaux d'entrée de villes et villages de type N(espace)numéro ou quelques fois RN(espace)numéro.
ref=N ..

Pour les RNT, la situation sur le terrain n'est pas très claire. Il semble y avoir deux groupes de notations. Le premier avec RNT(espace)numéro ou simplement T(espace)numéro correspondrait aux pistes temporaires/saisonnières. Il est proposé d'utiliser la notation : ref=T ... Pour le second groupe, on retrouve la notation RN ou N. Il correspondait aux routes tertiaires à priori goudronnées et utilisables toute l'année. On reprendra la notation des autres nationales : ref=N ...

Pour les autres routes, il est proposé d'utiliser la dénomination administrative :
ref=RIL ..

Ne pas oublier l'espace entre le sigle et le numéro.

Par défaut, les routes n'ont pas de nom et le tag name ne doit pas être attribué sauf en ville si un nom de rue est utilisé pour la route. Dans ce cas là, name indique le nom de la rue :
name=Route de la Digue

Si une rue s'appelle Route Nationale, alors
name=Route Nationale

Nota : La dénomination exacte et couramment utilisée de Route Nationale en malgache est Lalam-pirenena. Néanmoins, le FTM[6] utilise dans les légendes de ses cartes Arabem-pirenena. On trouve alors dans la carte elle-même les routes annotées en AP 10 ou A.P. 10.

État des routes

Revètement

On indique la présence d'un revêtement avec le tag surface=*.

Voir FR:Highway_Tag_Africa - État des routes : revêtement et praticabilité pour plus de détails.

Praticabilité

l'attribut smoothness=* permet d'évaluer le caractère "praticable" de la route. Il aidera à déterminer l'accessibilité de la route aux différents véhicules (vélo, moto, voiture, 4x4, camion, etc.)

Voir FR:Highway_Tag_Africa - État des routes : revêtement et praticabilité pour plus de détails.

Routes saisonnières

Les routes saisonnières sont indiquées à l'aide de l'attribut seasonal=yes/no.

Voir FR:Highway_Tag_Africa - Routes saisonnières pour plus de détails.

Traversée de rivière

Lorsqu'une route croise une rivière, quelle que soit la méthode, pont, radier ou gué, il faut l'indiquer sur la section de route concernée.

Voir FR:Highway_Tag_Africa - Traversée de rivière pour plus de détails.

Réseau National de Chemin de Fer Malgache

Le Réseau National de Chemin de Fer Malgache (R.N.C.F.M.) comporte deux parties distinctes, une au nord autour d'Antananarivo, l'autre au sud entre Fianarantsoa et Manakara, dit F.C.E. Chaque ligne comporte un nom. Si le F.C.E ne comporte qu'une seule ligne, le réseau nord en comporte plusieurs. Nous allons passer en revue les différentes lignes.

F.C.E.

La ligne Fianarantso-Côte Est (la seule du réseau sud) relie Fianarantsoa à Manakara en 136 km. 17 gares. Elle assure un trafic de marchandise et de voyageurs.

T.C.E.

La ligne Tananarive-Côte Est relie Antananarivo à Toamasina en 366 km. 42 gares, 32 tunnels, 8 viaducs. Elle assure un trafic de marchandise sur son intégralité, de voyageurs classique de Toamasina à Moramanga et de voyageurs touristiques (dont Micheline) d'Antananarivo à Andasibe.

M.L.A.

La ligne Moramanga-Lac Alaotra relie le TCE au lac Alaotra en 168 km. 19 gares. De Moramanga et Vohidiala, trafic marchandise et voyageur (sans arrêt entre les deux). Au delà, trafic marchandise incertain. Travaux en cours début 2011 pour une remise en service voyageur mi-2011 ?

T.A.

La ligne Tananarive-Antsirabe relie Antananarivo à Antsirabe en 154 km. 13 gares. A repris un trafic de marchandises (hydrocarbures uniquement ?). Trafic touristique (par Micheline principalement). Le prolongement sur 10 km au-delà d'Antsirabe jusqu'à Vinaninkarena est désaffecté.

V.M.C.

La ligne Vohidiala-Morarano-Chrome relie le MLA aux mines de Chromite Madagascar en 20 km. 2 gares. État du trafic incertain mais transport probable du minerai de chrome, des trains de minerai ayant été vus circulant à Andasibe.

T.W.S.

Le Tramway suburbain est une ligne locale qui part de la gare de Soarano (Antananarivo) jusqu'à Alarobia, à 4 km au nord. État du trafic inconnu. Au moins des hydrocarbures jusqu'au dépôt de carburant.

EDIT : Cette ligne n'existe plus, au moins au delà des hydrocarbures : la gare d'Alarobia a été transformée en parking.

Chemins de fer de canne à sucre

Il y avait au moins trois lignes locales à voie très étroite desservant les distilleries de rhum depuis les champs de canne à sucre : Nosy-Be, Namakia et Ambilobe (qui allait jusqu'à la mer). Elles sont désaffectées mais les rails sont encore plus ou moins sur le terrain.

Anciennes lignes

Il a existé d'anciennes lignes.

Au sud de Toliara, entre Soalara et Ambatry, une ligne desservait une mine de charbon. Il ne reste plus que l'empreinte de la voie ferrée là où elle est maintenant utilisée comme piste. On peut aussi trouver les ruines des gares et bâtiments annexes.

À Antananarivo, les vues satellites laissent supposer qu'une ligne partait de la gare de Soarano vers le Nord-Ouest sur 4 km.

À Mahajanga, une ancienne carte soviétique montre une ligne d'une douzaine de kilomètres passant au nord de la ville et desservant sans doute une carrière. L'analyse des vues satellites permet d'en deviner l'emprise en dehors de la ville mais aucun rail n'a été observé sur le terrain.

Il y en a peut-être d'autres.

Remarques générales

Toutes les lignes sont à voie étroite simple. Le standard local étant l'écartement métrique, il est proposé de coder les voies métriques comme standard railway=rail associé à gauge=1000. railway=narrow_gauge serait alors réservé aux voies plus étroites (toutes désaffectées ?). Pour le nom des lignes, on met le nom complet de la ligne name=Tananarive Côte Est et l'abréviation pour la référence ref=TCE.

Toutes les lignes sont exploitées en traction thermique. Les lignes importantes comportent beaucoup de tunnels, ce qui ne facilite pas les relevés GPS.

Aires protégées

Madagascar National Parks[7] (ex ANGAP) a donné son accord pour utiliser ses données sur les limites des Aires Protégées de Madagascar. Un grand merci à eux.

Hydrographie

L'hydrographie de Madagascar est complexe et difficile à définir.

Des éléments de définitions existent : LOI N° 99-028 DU 3 FEVRIER 2000 portant refonte du Code maritime (J.O. n° 2625 E.S. du 08.02.2000, p. 526 ; Errata : JO n° 2638 du 01.05.2000, p. 1817) [8]

Pour les cours d'eau importants, en particulier en plaine, on constate qu'en saison sèche, l'eau serpente entre les bancs de sable dans ce qu'on pourrait appeler le lit mineur. À l'inverse, en saison des pluies, les bancs de sable sont recouverts et la rivière occupe un lit plus important qu'on pourrait qualifier de majeur. Enfin, lors d'évènements cycloniques, les plaines environnantes peuvent être inondées. Il est difficile de définir les limites d'un fleuve.

On retrouve le même genre de difficulté en bord de mer avec les marées. La limite de la côté correspond-elle à la hauteur moyenne de la mer, à la limite haute ou basse des marées importantes ou à la limite haute de la mer en marées exceptionnelles couplées avec des cyclones ? La mangrove fait-elle partie de la terre ou de la mer ? Même questions pour les lagunes comme à Toliara ou Morondava qui sont inondées en saison humide.

Pour terminer ce tour d'horizon, on réunit les fleuves et les bord de mer avec l'arrivée des fleuves sur la côte. Où est la limite entre le fleuve et la mer ? À la limite des marées ? De l'eau douce (difficile à mesurer) ? Pour compliquer le tout, les fleuves forment généralement des deltas à leur embouchure avec mélange de mangrove.

En l'état actuel, les côtes maritimes, les parties avales de certains fleuves et certains lacs intérieurs ont été déterminés par le script PGS qui analyse les images Landsat. Le résultat est un peu taillé à la serpe mais au moins, ça fournit une base. Il arrive que les différents morceaux d'un même cours d'eau ne soient pas jointifs.

Pour les généralités sur les cours d'eau, voir FR:Map Features#Hydrographie (waterway).

Plus spécifiquement, pour Madagascar, le caractère saisonner d'une rivière (à sec une partie de l'année) est indiqué avec seasonal=yes (seasonal=no pour une rivière permanente). Pour une rivière intermittente, par exemple qui n'a de l'eau qu’exceptionnellement après une tempête tropicale ou un cyclone: intermittent=yes.

Forêts primaires et secondaires

D'une manière générale, il semble que natural=wood soit plutôt utilisé pour la forêt primaire humide (entre les Hautes-Terres et l'Est), alors que landuse=forest est plutôt utilisé pour la forêt secondaire ou les forêts plus sèches... ce qui a du sens étant donné que les "forêts secondaires" ont en quelque sorte subi une activité humaine.

De nombreuses forêts sont encore à tracer (ceci peut être bien utile pour illustrer la déforestation du pays par exemple, en notant la source "Bing" avec l'année), certaines forêts notamment dans l'Est sont représentées par un pentagone avec le nom de la forêt, et il reste encore le contour de la forêt à tracer (08.2014: l'utilisateur lucienp3008 est actif sur le tracé des forêts primaires). Si l'on veut respecter les tags mis en place, mieux vaut privilégier le tag natural=wood pour les forêts primaires, les parcs nationaux ou les régions totalement sauvages, et landuse=forest pour les autres types de forêts.

Éléments courants, spécifiques ou utiles à Madagascar

Voici des propositions de codage pour des éléments courants ou spécifiques à Madagascar (ces codes spécifiques peuvent être saisis avec l'onglet Advanced de Potlatch 2 ou la fenêtre Attributs/Appartenance de JOSM par exemple) :

L'ensemble de ces réglages et quelques autres sont réunis dans un fichier de presets pour JOSM [9].

D'une manière générale, quand un élément ou un groupe d'éléments ne rentrent pas dans les classifications actuelles, il est vivement conseiller de mettre une indication supplémentaire, par exemple dans note=* pour les retrouver ultérieurement et les modifier quand la classification aura évolué.

Notes et références